INTERVIEW
Interview et photos : Filip Flatau
Chanteur depuis l'âge de 10 ans, Tristan Palmer a commencé dans les choeurs des Soul Syndicate Band dans les années 70 aux côtés de Tony Tuff, Freddie Mc Greggor, Tony Chin... Sugar Minott le pris avec lui pour faire des harmonies, mais il enregistra son premier morceau sous le label de Bunny Lee (Channel One) : "Entertainment", "Run Around Woman", "Raving" sont ses plus grand succès. Rencontre avec l'une des voix de Jamaïque.
Reggaefrance / Tout d’abord peux-tu nous dire où tu es né ? / Je suis né à Kingston, Jamaica. Delemare Avenue.
Comment as-tu commencé à chanter et à enregistrer ? J’ai commencé à 10 ans, avec Sugar Minott, Tony Tuff, et les Soul Syndicate Band. J’ai commencé à enregistrer pour le label Black Solidarity pour le producteur Ossie Thomas et Bunny Lee.
Comment a été ton expérience avec les Soul Syndicate ? Soul Syndicate était un groupe, donc je regardais Soul Syndicate quand il répétait avec des grands artistes comme Dennis Brown, Jah Youth. J’ai grandi dedans jusqu’au jour où j’ai commencé à répéter et à faire des concerts avec eux.
Quels sont les artistes qui t’ont influencé ? Sugar Minott, Tony Tuff, Dennis Brown, Bob Marley, les artistes roots & culture.
Peux tu nous en dire plus sur Jah Tomas ? Je chantais pour Jah Tomas «Entertaiment», beaucoup de chansons. Il me produisait lorsque j’étais plus jeune. C’était également un deejay, il avait son propre label avec sa propre production. Moi, Little John et d’autres artistes, enregistraient pour lui.
Comment étaient les sounds systems à cette époque ? Les sounds systems c’était quelque chose de big à l’époque. C’est ce que j’ai vécu en tant qu’adolescent, le dancehall c’était ça, on a grandi dans le dancehall.
Et quelle est la différence dans les vibes, quand tu vas dans les sounds aujourd’hui ? Ca a réellement changé. Au début il y avait vraiment beaucoup de danses, maintenant cela a été coupé, il y a plus de club où il passe du dancehall et où les artistes viennent chanter. Mais il y a toujours des danses dans la campagne. Mais toujours de bonne vibes.
Que penses-tu de la scène dancehall actuelle ? Cela a changé un peu depuis les débuts. Mais c’est la même. Cela a été un petit changement avec les gens. Maintenant il y a plus de violence dans les danses, mais c’est nice.
Ne trouves-tu pas que les mots employés sont plus durs ? Certains artistes parlent de violence, d’autres parlent de slackness (chansons qui parlent de filles) . J’apprécie plus les artistes qui parlent de culturel, je n’aime pas l’aspect violent de certaines chansons. Parce que je ne peux pas la fuir , seul Jah peut m’arracher de cette violence.
Quelle est ta définition du Rub a Dub ? Le Rub a Dub c’est du drum and bass tout simplement avec le rythme du cœur bien connu du reggae et le kette drums. La basse et la batterie sont plus mis en valeur.
Quels sont tes projets pour le futur ? Je vais avoir un album qui va sortir qui va être distribué par Makheda. J’ai fait également des productions avec des jeunes artistes, que j’ai enregistré en Jamaique. C’est donc ce que je prévois pour le futur.
Comment trouves-tu les vibes à Paris ? C’est nice. Ca peut aller (rires).
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