ARTISTE
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Même s’il n’est pas à proprement parler le premier deejay, on doit à U-Roy la popularisation de ce style qui consiste à animer la salle en tchatchant sur des riddims. Par extension, on peut donc lui a |
BIO
Même s’il n’est pas à proprement parler le premier deejay, on doit à U-Roy la popularisation de ce style qui consiste à animer la salle en tchatchant sur des riddims. Par extension, on peut donc lui attribuer l’invention du rap et du dancehall. De son vrai nom Ewart Beckford, le grand U-Roy est né en 1942 à Jones Town en Jamaïque. Il fait ses débuts aux côtés de Dickie Wong, boss du Doctor Dickie's Dynamite sound system et de Dynamic Records. C’est là qu’il commence son apprentissage du style deejay au début des années 60. Alors qu'il se cherche encore, Hugh Roy passe d'abord par différentes formations dont celle Clément Dodd - le Coxsone Downbeat - avant de se fixer au sein du sound Sir George the Atomic. Finalement c'est avec le grand King Tubby qu'il va faire ses armes et développer le style deejay au sein du Home Town Hi Fi.
Keith Hudson est le premier à avoir cru au potentiel commercial du style de U-Roy. Il accompagne ses premiers pas en studios avec l’enregistrement de Dynamic Fashion Way sur le Old Fashion Way de Ken Boothe. Lee "Scratch" Perry, Bunny Lee, Lloyd Daley... les plus grands producteurs du moment s'intéressent ensuite à lui. Présenté à Duke Reid par l’intermédiaire de John Holt (le chanteur des Paragons), U-Roy voit sa carrière entamer un tournant au début des années 70. Persuadé du talent de ce DJ, Duke Reid lui fait enregistrer ses premiers vrais succès. Il s'agit de deux classiques extraits du catalogue Treasure Isle : Wake the Town (and Tell the People) d'Alton Ellis et Rule the Nation sur le Love Is Not a Gamble des Techniques. Quelques uns des meilleurs titres enregistrés pour Duke Reid sont disponibles sur la compilation du label Frontline : "Version of Wisdom".
Dans les seventies, les maisons de disque s’arrachent les deejays et pillent leurs propres catalogues à la recherche de tunes à remixer. De jeunes recrues font leur apparition parmi lesquels Dennis Alcapone, I- Roy, Big Youth ou Scotty. Une effervescence qui a pour effet de tempérer le succès commercial de U-Roy. Ce qui ne l’empêche pas de continuer son bonhomme de chemin et même de s’ouvrir à l’international. Cela grâce au groupe Hall & Oates qui reprend son Soldering, attirant par là l’attention de Virgin. C’est le producteur Prince Tony Robinson qui lui permet d'enregistrer son premier album. S'ensuit une longue collaboration riche de cinq albums : "Dread Inna Babylon", "Natty Rebel" (avec Lloyd Parks à la basse et Sly Dunbar à la batterie), "Rasta Ambassador" (avec les Gladiators aux chants et le duo rythmique Sly & Robbie), "Jah Son Of Africa" et enfin "Love Gamble".
Daddy U-Roy créé son sound system - le King Stur-Gav - en 1978. Il y invite initialement Ranking Joe et le selecta Jah Screw, et un peu plus tard Charlie Chaplin et Brigadier Jerry. Il préfère alors ralentir la production de ses albums pour se consacrer à la scène. Son sound system voyage à travers la planète mais se produit surtout aux Etats-Unis. Il sort l’album "King Stur-Gav Hi Fi Lee Unlimited" où apparaissent Dillinger, Beenie Man et ses protégés Charlie Chaplin et Josey Wales. En 1987, il sort les albums "Line Up and Come" avec Tappa Zukie et "Music Addict" pour Prince Jazzbo. En 1991, Mad Professor produit l’album "True Born Africa" suivi deux ans plus tard de "Smile Awhile". "Babylon Kingdom Must Fall" sort en 1996 et "Serious Matter" en 2000. Produit par les français du label Tabou1, on y retrouve la crème des vétérans parmi lesquels Dennis Brown, Gregory Isaacs, Horace Andy et Israel Vibration ; mais aussi des valeurs sures de la scène française dont PierPolJak et Baobab. La collaboration franco-jamaïcaine est renouvelée pour l'album "Now" en 2001. Sur une idée de Guillaume Bougard de Tabou1, l'album est divisé en deux disques, l'un étant réservé aux chanteurs, l'autre aux deejays. Rod Taylor, Anthony B ou encore Brinsley d'Aswad y sont invités. S’il est l’un des premiers à avoir tchatché sur des classiques du reggae, U-Roy n'a pas encore dit son dernier mot.
Auteur : Laurent Perrin |
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Artiste |
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Nationalité |
Jamaïcaine |
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Prénom / Nom |
Ewart Beckford |
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