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Album: THE HEPTONES - Good Life (réédition)

THE HEPTONES

Good Life (réédition)



Date de sortie :
10/03/2014

Label :
Greensleeves Records

Tracklist :
1. Can’t Hide From Jah
2. Repatriation Is A Must
3. Natural Mystic
4. New York City
5. Every Day Every Night
6. Good Life
7. Brother And Sister
8. How Could I Leave
9. Black Man Memory
10. Ghetto Living


CHRONIQUE


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Chronique écrite par L.R
le mercredi 19 mars 2014 - 7 946 vues


Quand ils débarquent à Channel One, les Heptones ne sont plus tout à fait les stars d'autrefois. Depuis leurs débuts en 1966, le trio vocal, fondé par Barry Llewellyn et Earl Morgan (rejoints peu après par Leroy Sibbles) a multiplié les succès, que ce soit à Studio One jusqu'en 1972, puis chez Harry J et Lee Perry. Mais la formation a changé de visage : après le (second) départ de Leroy Sibbles, lancé dans une carrière solo, Llewellyn et Morgan font appel à Doldy "Naggo" Morris, ancien choriste chargé de reprendre le lead laissé vacant. En cette fin de décennie, les costumes à paillettes et les cols pelle à tarte ne font plus recette. Les envolées soul et les refrains langoureux qui ont fait leur succès ont laissé place à des textes plus militants, fiévreusement rasta et aux riddims "rockers" infaillibles des Revolutionnaires.

Le studio de Joseph Hookim sur Maxfield Avenue est à l'époque ce qui se fait de mieux. Depuis 1976 et la sortie de Right Time des Mighty Diamonds, Channel One est le plus couru de Jamaïque. Tout le monde s'arrache ses musiciens, les Revolutionnaires (bâti sur l'ossature de Skin Flesh & Bones) et notamment ce jeune batteur capable de l'impossible : Sly Dunbar. C'est là que naîtra son association avec Robbie Shakespeare, alors qu'on est loin de se douter que ces deux-là deviendront une poignée d'années plus tard les musiciens les plus influents de l'île. Tandis que les Revolutionaires régalent, le trio remanié fait ce qu'il sait faire de mieux : des harmonies vocales somptueuses et des mélodies parfaites.

Le roulement de batterie, les notes d'orgue donnent le ton dès l'intro de Can’t Hide From Jah. Sur ce merveilleux tapis, la voix de Barry Llewellyn s'élève, fragile mais sentencieuse, vers les sommets : "Tu peux courir mais tu ne peux pas échapper à Jah". Quelques lignes de textes suffisent à ce trio de vocalistes pour insuffler de l'émotion, sur le sombre Black Man Memory, ou les déterminés Repatriation is a Must et Brother and Sister ; une dimension spirituelle à laquelle contribue la reprise réussie de Natural Mystic de Bob Marley. Autre reprise, How could I leave (écrite par le guitariste Dwight Pickney en 1968), qui sied parfaitement à leurs voix entremêlées. On replonge avec délice dans cette réédition en LP et pour la première fois en CD. A l'issue de ces dix titres, on regrettera simplement qu'elle ne propose pas de versions extended en bonus, et reste strictement identique à la sortie originale.

Pull Up :
Can't hide from Jah
Repatriation is a must
Brothers and sisters
Black Man Memory

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