CORNELL CAMPBELL MEETS SOOTHSAYERS

CHRONIQUE

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le vendredi 19 juillet 2013 - 7 841 vues Au début, il y a une rencontre : celle entre Cornell Campbell, l'une des plus belles voix de la Jamaïque, et Robin Hopcraft, co-fondateur avec Idris Rahman des Soothsayers, crew de musiciens londoniens. Le résultat sera I'll never leave (que l'on retrouve sur l'album) une variation sur le thème du départ dans laquelle le Gorgon rend hommage à son île, sortie sur leur propre label Red Earth. Ce sera surtout le point de départ d'une longue collaboration qui donnera finalement naissance à cet album, "Nothing Can Stop Us", sur le label Strut Records. Première constatation : la musique des Soothsayers est un vrai régal, un délice de roots sérieusement groovy. Cuivres, pianos, guitares, chœurs, tout est là et ne manque pas de cachet. The Soothsayers ont fourni à Cornell Campbell de superbes compositions originales, incorporant au reggae des éléments de funk, soul, dub et afrobeat. Quand ils s'attaquent à reprendre l'un des classiques du Gorgon, Jah Jah Me no Born Yah, ils réussissent même à supporter la comparaison avec le titre original enregistré chez Bunny Lee. Mention spéciale pour les cuivres (Good Times, There’s A Fire) qui habillent magnifiquement l'album. Deuxième état de fait : la voix de Cornell Cornell est quasi intacte. Si elle est peut-être moins cristalline, elle n'a rien perdu de son pouvoir évocateur et son falsetto est certes un peu élimé mais toujours saisissant. Après "New Scroll" sorti au début du mois (Zion High Productions), Cornell Campbell réussit le tour de force de sortir deux albums de très bonne tenue le même mois. Ce qui n'est pas donné à tous les artistes vétérans ! Pull Up : Nothing can stop us I'll never leave Never give up

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