Tracklist : CD 1
01. 400 years - Bunny Wailer
02. Kingston 14 - Gregory Isaacs
03. 96° - Third world
04. That day will come - Capleton
05. Love is the best - Toots and The Maytals
06. No woman no cry - Bunny Wailer
07. You shattered my life - Joseph Current
08. Temptation - Gregory Isaacs
09. 54-46 - Toots and the Maytals
10. Old man's soul - Shiah Coore and Cat Coore
11. Jah is my everything - Capleton
12. The border - Gregory Isaacs
13. I shot the sheriff - Bunny Wailer
14. Rat race - Koolant
15. Mr Gunner Man - Joseph Current
16. Can't breathe - Tanya Stephens
17. Celebrate life - Beres Hammond
18. So excited - Toots and The Maytals
CD 2
1. Lady Saw - France
2. Elephant Man - Redemption Song
3. Elephant Man - Make Your Body Bounce
4. Elephant Speak
5. Bounty Killer - Red Light Zone
6. Vybz Kartel - We A Kill We
7. Bounty Killer - No More Suffering
8. Vybz Kartel - Emergency
9. Third World Speak
10. Bounty Killer - Talk To Them
11. Vybz Kartel - Realest Thing
12. Blessed - Gangsta Girl
13. Doc Marshall - Deja Vu
14. Brick & Lace - Out Of My Mind
15. Doc Marshall & Koolant - Girls
16. Alaine Laughton - We Can Go
17. Elephant Man - Jamaica National Anthem (Unplugged)
18. Elephant Man - What U Gon Jamaican Remix
Chronique écrite par François-Xavier Rougeot le jeudi 12 juillet 2007 - 17 173 vues
Sorti le mois dernier, "Made in Jamaica" dressait le portrait d'une Jamaïque paradoxale, tiraillée entre pauvreté du peuple et richesse musicale, entre héritage des anciens et impatience de la nouvelle génération. Sa BO en fait naturellement de même. Deux volumes pour deux facettes : d'un côté le reggae roots, tenu par de glorieux « anciens » (Bunny Wailer, Gregory Isaacs…) ; de l’autre une compilation des titres dancehall, animée par quelques-uns des maîtres du genre (Bounty Killer, Vybz Kartel, Elephant Man…). Qu’on ait vu ou pas "Made in Jamaica" de Laperrousaz, on plonge vite dans l’ambiance de la Jamaïque contemporaine au travers de cette quarantaine de morceaux, tous inédits car spécialement mis en boîte pour ce docu-fiction, et dont ils constituent d’ailleurs les uniques paroles. Mais force est de reconnaître que l’écoute de "Made in Jamaica" est plus jubilatoire lorsque l’on a déjà pris connaissance, depuis son strapontin, du patchwork musico-social exposé pendant deux heures par Laperrousaz.
Le rapport son-image de "Made in Jamaica" est tel que les images défilent, au fur et à mesure que l’on écoute chacune des deux compilations. Et la BO marche comme le film. Certains extraits marquent plus l’auditeur que d’autres. Souvent les mêmes, d’ailleurs. Ainsi, Old man's soul, duo familial entre Cat Coore, qui fait pleurer son celo (sorte de violoncelle) sur la basse lourde de son fils Shiah, donne autant de frissons qu’à l’image, où le premier pose un regard fier sur le second, avant que ne défilent les rues sombres de Kingston. On se remémore aussi Vybz Kartel dans une boîte de nuit, entouré de naïades, débitant ses textes pertinents sur Emergency et son hurlant Sirene Riddim : « les deux partis chantent la même rengaine - les pauvres n’ont rien, l’argent fout le camp - ils augmentent l’essence et le tabac - pourquoi les salaires n’augmentent pas ? » Plus tard, sur une plage, entre jolies filles et badmen, Kartel appose sa pertinence sur le riddim roots de We a kill we (« On se tue tout seul »), où il s’emploie à dénoncer les incohérences économiques de son pays, notamment la prolifération d’armes dans un pays qui n’en produit pas une seule.
Outre les classiques (400 years de Bunny Wailer, 96° de Third World, 5446 de Toots), on se délecte de certaines perles, telles les superbes Temptation de Gregory Isaacs et Celebrate Life de Beres Hammond. Comme au cinéma, on dénote quelques ratés (Buynny Wailer et sa reprise très spéciale de I Shot the Sheriff, notamment), mais la puissance vocale de Bounty Killer (Talk to them, sur Anger Management), l’énergie d’Elephant Man (Make your Body Bounce) ou la malice de Joseph Current, qui fusille par le verbe les gunmen (Mister Gunner Man), permettent à "Made in Jamaica" de conserver sa cohérence. Et même une touche de fantaisie quand Elephant Man se met à chanter (?) l’hymne jamaïcain…
4 réactions
sur we a kill we de vybz, de quel riddim s'agit il svp
comment trouver we a kill we de vybz kartel magnifique tune help hekp svp indiquer moi
Un cd carrement inégal avec 8, 9 morceaux valant le détour.
Globalement, on ne retrouve pas les vibrations que nous font ressentir ce film documentaire.
A ne pas acheter si vous en aviez l'intention, attendons le DVD;
trop puisann surtout red light zone tro fort
REACTIONS
4 réactions
Appréciation générale :
sur we a kill we de vybz, de quel riddim s'agit il svp
comment trouver we a kill we de vybz kartel magnifique tune help hekp svp indiquer moi
Un cd carrement inégal avec 8, 9 morceaux valant le détour.
Globalement, on ne retrouve pas les vibrations que nous font ressentir ce film documentaire.
A ne pas acheter si vous en aviez l'intention, attendons le DVD;