Tracklist :
1. Interview
2. Gash Dem
3. Freedom Of Speech
4. Long Road
5. Child Of The Universe feat. Tanya Stephens
6. Change Your Ways
7. Mother Earth
8. Gwaan Plant
9. Nah Laugh
10. Coming Over feat. Cherine Anderson
11. Hold It
12. I'm Praying
13. Judgement
14. Put It On Me
15. Working For feat. Richie Spice
Chronique écrite par François-Xavier Rougeot le lundi 30 avril 2007 - 15 547 vues
A l’image de Richie Spice, son ex-comparse de Fifth Element records, qui a patienté plus de deux ans avant de sortir son nouvel album ("In the Streets to Africa" en février dernier), Chuck Fender a pris son temps pour offrir une suite à "Better Days" sorti en décembre 2004 chez Fifth Element records. Cette fois-ci, c’est sous la bannière du label anglais Greensleeves que le New-Yorkais s’est abrité pour affiler la lame du brûlant "The Living Fire". Deux ans après le prometteur "Better Days", la griffe Fender n’a pas bougé d’un iota. Le rasta de 34 ans baigne toujours dans le même univers, qu’il tapisse d’une voix grave et puissante, prolongée de courtes complaintes aigues, qu’il peine à maîtriser. Chuck Fender est loin d’être « juste » (sa voix flirte souvent avec le faux) mais ne s’en cache pas. L’à peu près non dissimulé et assumé, voilà ce qui fait son authenticité.
Moins subtil que Richie Spice, moins solennel que Fantan Mojah, Chuck Fender possède en lui le moteur primordial de ses deux contemporains (et sûrement d’avantage qu’eux, même) : une énergie débordante qui éclate dans l’indispensable Gash dem, le titre le plus percutant de l'album et… de son répertoire, censuré par les radios locales au moment de sa sortie pour des propos jugés trop extrêmes. L’intro : « un grand garçon comme toi, violer une gamine de six ans ? » Le refrain : « Taillade-les et brûle-les pour toutes les vibrations négatives qu’ils véhiculent (…) ! » Cru et sans concession, à l’image de Chuck Fender qui ne s’effarouche pas au moment de répondre à ses censeurs sur Freedom of Speech (et nouveau hit), même si le discours pâtit d'un rythme un peu lourd.
Autoproclamé le défenseur des pauvres (Poor people defender), Fender dispose d’une ligne de conduite bien à lui. Judgement, Gwaan Plant (version moderne de Police in Helicopter de John Holt), Change your Ways, l’incisif Nah Laugh : aucun titre n’échappe aux foudres de Fender, qu’on aime à saisir à des instants plus doux (tout est relatif), comme sur Long Road, Mother Earth ou l’excellent mais déjà ancien World Nead Love, sur le Passion riddim. Chuck Fender s’est entouré des pointures du moment, de ceux qui font l’actu - que lui ne fait plus, depuis son éviction mouvementée de Fifth Element : Richie Spice, sur un Working for qu’on aurait souhaité incontournable, Tanya Stephens sur le surprenant Child of the Universe, et la suave Cherine Anderson sur le hit Coming Over, sur le Ghetto Blues Riddim. "The Living Fire" valait bien deux ans d’attente.
1 réaction
Pur Artist donc Pur Songs enfin rien à redire sur cet album ki cartone !!!!
Bless Up !!!!
REACTIONS
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Appréciation générale :
Pur Artist donc Pur Songs enfin rien à redire sur cet album ki cartone !!!!
Bless Up !!!!