Tracklist :
1. U nuh have a phone (Hello Moto)
2. Tight pussy gal dem
3. Guns like these
4. So mi a say
5. Bad man party 2
6. Vybsy versa love feat.Barrington Levy
7. Car man
8. Go fi dem
9. Late night feat.Wayne Marshall
10. Smuggler
11. Gun session
12. Higher altitude feat.Bounty Killer, Baby G.
13. Dutty landlord
14. Realest thing
15. I neva
16. Little miss
17. Emergency
18. Need U girl feat.Wayne Marshall
19. Say hello
20. Rough sex feat.Delicious
Chronique écrite par Alexandre Tonus le lundi 06 mars 2006 - 29 896 vues
Annoncé comme un des gros événements de ce début d'année, au point que des médias généralistes, tels que France Info, en viennent à s'intéresser au phénomène, voici donc le deuxième album de Vybz Kartel. Succédant à son très intéressant et efficace, "Up 2 Di Time", déjà chez Greensleeves, ce deuxième opus s'intitule "JMT", tout simplement.
Ce titre jeu de mot annonce d'emblée que le DJ n'a pas prévu comme certains de se fourvoyer dans des collaborations douteuses pour dorer son image de marque, mais au contraire de mettre tout le monde à son heure jamaïquaine.
Bien qu'il ait bénéficié d'une réalisation très soignée, contenu comme contenant (la jaquette est superbe), l'album n'échappe pas au format classique des albums produits par Greensleeves, à savoir un savant mélange de productions originales, voire expérimentales, et de singles triés sur le volet.
Toutefois, on appréciera de retrouver d'autres singles que ceux parus sur les Rhythm Albums de l'année. Un seul single sur le Jonkanoo et le Siren a donc été choisi, ainsi qu'un sur le Jump off. Pour le reste, on retrouve les riddims Sleepy dog et Throwback jiggy (sortis chez VP eux), mais aussi le Hello Moto, le Dutty landlord et Need U girlavec Wayne Marshall sur le Pitbull riddim, tous inédits en CD. Cette sélection très variée est bien représentative de l’actualité prolifique des dernières productions dancehall. A noter qu’est présent aussi l’un des tout récents riddims de Don Corleon, le Higher altitude, sur la combinaison Kartel/Bounty/Baby G. du même nom ; un ganja tune aux sonorités très dance, mais d’une efficacité à toute épreuve.
A côté de cet alléchant panel de singles, on retrouve quelques morceaux des plus intéressants et là encore, il y en a pour tous les goûts. Il y a évidemment quelques cuts dancehall très carrés, sur des instrus minimalistes au possible, qui permettent au DJ de développer au mieux son flow, tels que Guns like these, Smuggler, Little miss et les énormes Bad man party 2 et Say hello. On trouve également quelques chansons aux sonorités plus hip-hop, comme So mi a say (la moins convaincante de l’album) ou un deuxième très bon duo avec Wayne Marshall, Late night, mais aussi et surtout Rough sex, combinaison avec la jeune chanteuse Delicious, qui alterne subtilement les passages r’n’b et sensuels chantés par Delicious et ceux plus ragga et énervés toastés par Kartel ; un hit en puissance. Pour finir, on trouve aussi deux titres reflétant parfaitement la tendance du dancehall jamaïquain en ce moment avec des influences franchement dance qui en déconcerteront sûrement plus d’un. Car man est donc un titre qui utilise un sample de la BO du Flic de Beverly Hills électronisée, façon Crazy Frog, mais sur lequel Kartel délivre un morceau d’une rare intensité. Quant à Vybsy versa love, heureusement que cette dernière est créditée à Barrington Levy, car on ne l’aurait pas reconnu tant sa voix est altérée par les effets qu’on y a mis ; ce cut fera frémir les inconditionnels de Barrington, mais ce nouveau dancehall à la sauce Dr. Alban a peut-être pour intention d’élargir un peu son public.
Du côté des textes, les thèmes abordés par Kartel sont souvent le sexe et les femmes et on échappe pas aux éternels clichés "bling-bling" et machistes du dancehall, mais cela est fait avec virtuosité et souvent beaucoup d’humour et on ne peut guère résister à un si grand talent. De plus, sans jamais se défaire de son étiquette de mauvais garçon, il tente d’alterner les sujets. Ainsi, Kartel "di gyal angel", hilarant sur U nuh have a phone (Hello Moto), où il critique la mode des téléphones portables, devient Adidja "di teacha" quand il aborde de façon tout aussi tranchante et intransigeante le thème de la souffrance dans les ghettos sur Emergency.
Tout cet imposant programme est le résultat du travail de Vybz Kartel avec la crème des producteurs jamaïquains actuels, Donovan "Vendetta" Bennett, Cordel "Scatta" Burrell, Arif Cooper, Christopher Birch, ou encore Leftside et il reflète parfaitement de la richesse et de la grande diversité des productions dancehall actuelles. Pour les fans du DJ comme les novices du genre, c’est un album incontournable, qui est construit pour parler à un très large public et si l’on s’accorde à considérer un moment Sean Paul comme le Eminem du dancehall, Vybz Kartel est définitivement en train d’en devenir le Busta Rhymes.
12 réactions
ah oui oui vybz toi meme tu sais ,tes lyrics sont du bruit!!!surtout avec little miss.yes i pliss foss
missié ka ban mwen'y maladeeeeeeeee!!!je kiff tro son style,up to the time!il fume les riddims kan il pose dessus,big foss pr vybz kartel,le boss en puissance!!!
"full up full up of grasssssss"
mi man kartel kill di bumboclaat!!
kartel is the man!!!
oulalala...rough sex est très bad comme son mais j'adore alors j'adhère....lol
REACTIONS
12 réactions
Appréciation générale :
ah oui oui vybz toi meme tu sais ,tes lyrics sont du bruit!!!surtout avec little miss.yes i pliss foss
missié ka ban mwen'y maladeeeeeeeee!!!je kiff tro son style,up to the time!il fume les riddims kan il pose dessus,big foss pr vybz kartel,le boss en puissance!!!
"full up full up of grasssssss"
mi man kartel kill di bumboclaat!!
kartel is the man!!!
oulalala...rough sex est très bad comme son mais j'adore alors j'adhère....lol
super !!! du new a l'ecoute plis fos!!!
surtout le tarzan shell of riddin
R.justy
je suis très content pour cette...
moooovvvéééééééééé, gwan my yute
j'avoue : "le busta rhymes du dancehall" osé mais y a du vrai / lionel di Gyal Angel !!!! tiens ça c pour la rime's
Vybz, future is yours