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Cinq ans après une soirée à Pierrefite restée dans les annales, cette date à la Loco marquait le grand retour à Paris du selector de Brooklyn, Bobby Konders. Avec son écurie Massive B qui s’élargit au fil des années, il est tout simplement l’une des personnalités les plus actives sur la scène reggae de New York. Retour sur l’événement sound system de la rentrée 2005.   Réactions (2)    Lorsque nous arrivons à la Loco, la salle du bas où se tient la danse n’est pas encore pleine. Le selector de Kill Dem assure un juggling agrémenté de quelques dubplates. Il laisse ensuite la place à Guiding Star qui nous propose un set composé presque exclusivement de dubplates. On retrouve comme prévu un live de Papy Ninja qui vient présenter son album « Survivre à Paris » avec une prestation que certains avaient déjà vue lors de la finale des Championnats de France. La transition s’effectue sur le riddim Rah Rah puis Bobby Konders et son accolyte, le MC Jabba, prennent le contrôle. Le premier morceau joué est une version spéciale de Sizzla Rise to the occasion. Bobby enchaîne ensuite avec ses productions récentes, en version spéciale pour la plupart des morceaux (le riddim Heavenless avec Sizzla, Burro Banton, Choppa Chop, Bounty Killer) et des dubplates regular de gros tunes du moment : sur le riddim Stop that train par exemple avec Shaggy et Morgan Heritage. Continuant sur le dancehall roots, le sound Massive B nous propose en exclusivité son nouveau riddim, un re-cut du Truth & Right avec une combinaison terrible entre Johnny Osbourne qui rechante son hit et Burro Banton. Le morceau est salué avec enthousiasme par le public et Jabba le pull-up quatre fois avant d’enchaîner sur la suite de la série : rien de moins que Chuck Fender et Richie Spice ! Ces deux artistes sont également joués en dubplates et en combinaison sur le Blaze et le I-swear riddim. Le sound se lance ensuite dans une session dancehall en 45 tours avec les morceaux les plus dansant d’Elephant Man notamment et des productions Massives B : le riddim Wanted et le Rah Rah. On a même le droit a des cours de danse et Bobby, descendant vers le public, nous montre quelques pas. Il pose ensuite un gros dubplate sur les platines : 50 Cent en combinaison avec Bounty Killer et enchaîne, après un pull-up mérité, avec des morceaux hip-hop remixés avec Bounty Killer. Puis le sound introduit un remix de Sizzla, hardcore sur le fond comme sur la forme. Changeant de style, le sound repart avec des sons maisons comme pour nous rappeler les productions du label sur les dix dernières années : des mixes de dubplates et de 45 tours particulièrement efficaces sur le Sick ou le Answer. La fin du set est très plaisante pour les amateurs de dancehall à l’ancienne avec une sélection des meilleurs dubplates datant de l’époque où Massive B était Massive Sound. Dans le désordre, nous aurons droit à des dubplates de Garnett Silk, Nicodemus et des Bounty Killer à foison. Le sound impressionne avec deux « three the hard way » de Johnny Osbourne, Terry Ganzie et Major Mackerel puis un énorme Sanchez, Mad Cobra et Ninjaman. Après presque 3 heures de show, Bobby et Jabba laissent la place à Guiding Star qui clôture la soirée sans fléchir avec un set 100% dubplates. Nous avons donc eu droit a tous les ingrédients d’une soirée Massive B : du gros rub-a-dub « made in New-York », des classiques du label et une bonne dose d’ « entertainement » avec du dancehall et un peu de hip-hop. Big up aux organisateurs et à tous ceux présents à cette danse de première qualité. Article écrit par Benoit Georges Tags : Bobby Konders (7), Jabba (4), Massive B (2)   Réactions (2)

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2 réactions Appréciation générale : BIG RESPECT!!! pour toute ses grosses tunes Déposé par massive Note :  dimanche 27 mai 2007 à 13:28:47 Bon résumé,Merci! Déposé par Omar Note :  dimanche 16 janvier 2005 à 22:29:40