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Date de mise en ligne : mardi 25 mars 2008 - 10 578 vues
Junior Kelly @ Paris
Difficile d'être déçu après un concert de Junior Kelly. L'homme est trop généreux sur scène pour cela. On ne dira jamais assez à quel point Junior Kelly est sur scène l'un des artistes les plus professionnels à parcourir l'Europe. Les riddims, tenus d'une main de maître, trahissent de nombreuses heures de répétitions. Son show est toujours soigneusement préparé, les musiciens ont leurs instructions pour chaque morceau. Gare à la faute, qui ne lui échappe pas. Tout est réglé, calculé. Le premier pull up n'arrivera qu'après 30mn de concert (Blaze, presque joué en ska), comme si Junior Kelly économisait ses effets. Et ça marche.
Difficile d'être déçu après un concert de Junior Kelly. L'homme est trop généreux sur scène pour cela. On ne dira jamais assez à quel point Junior Kelly est sur scène l'un des artistes les plus professionnels à parcourir l'Europe. Les riddims, tenus d'une main de maître, trahissent de nombreuses heures de répétitions. Son show est toujours soigneusement préparé, les musiciens ont leurs instructions pour chaque morceau. Gare à la faute, qui ne lui échappe pas. Tout est réglé, calculé. Le premier pull up n'arrivera qu'après 30mn de concert (Blaze, presque joué en ska), comme si Junior Kelly économisait ses effets. Et ça marche.
Avant ça, le singjay a égrené ses hits plutôt récents, laissant les oldies pour la fin. Une entrée rapide sur un Tough Life assez vite expédié, puis Baby can we meet, Missing You (son dernier hit en date, avec une choriste dans le rôle de Bar-bee), Keep your joy… Il jouera même un titre encore inédit, Same Way, enregistré pour le label français Soul Vybz. Entre-temps, sa reprise de Kaya de Bob Marley (en ska et sans servir à présenter ses musiciens), avait déjà commencé à remuer les foules.
Avec Blaze, le show vient de s'emballer. Suivent Sick a dem stories sur le I Swear, The more I see her (Hard times), déjà confirmés comme des accélérateurs de particules live. Junior Kelly donne beaucoup, et le public le lui rend bien. On retombe sur des séquences connues : Black musclée d'entrée, sert de tremplin à Boom Draw (et son traditionnel speech anti drogues dures), qu'on sait encadrer son hommage à Marley, Rebel Music. Suivront le tonique Rasta Should be deeper sur le Roots Tonic Riddim, et son hit Receive, qu'il complète par un hommage aux femme afghanes.
Junior Kelly descendra comme souvent dans la fosse sur Smile, avant de quitter la scène après une heure de concert habilement rafraîchi. Comme attendu, Love so nice sert de rappel. Tout juste le temps d'entonner un nouveau titre inédit (Jah will be there) très crossover, et le public est déjà invité à se diriger vers la sortie. Avec 1h20 de concert, Junior Kelly a presque battu son record de brièveté. Difficile d'être déçu, donc. Mais frustré, oui.
Article écrit par Sébastien Jobart
Tags : Junior Kelly (61)
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