“Je n’ai pas peur, si on doit m’assassiner parce que je dis une vérité, pas de problème, je suis prêt. il faut quelqu’un pour dire ces choses. Et je m’en charge.” Ainsi parle l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly, qui, fort d’un succès colossal en Afrique de l’Ouest, se présente comme le griot du reggae africain. Dans un robuste écho, ses récents passages en nos murs se rejoignent dans la mémoire du public strasbourgeois, précieux socle sédimentaire d’une relation qui se raconte un peu plus à chaque concert. Tiken Jah Fakoly a repris son activité musicale après deux années consacrées à d'autres nobles causes sur ses terres natales - il retrouve de ce fait régulièrement le chemin de Strasbourg et de nos scènes.