Alpha Blondy, de son vrai nom Seydou Koné, enregistre son premier disque, Jah Glory, en 1983. Avec un titre phare, Brigadier Sabari, chanté en dioula et inspiré par une vraie « opération coup-de-poing » de la police ivoirienne à laquelle le chanteur a assisté.
A partir de ce titre, le chanteur de reggae ivoirien fait de l’éveil des consciences son métier, tire les sonnettes d’alarme et dénonce les injustices sur le continent.
Star dans toute l’Afrique de l’Ouest, Alpha Blondy atteint les sommets de la gloire et devient un artiste internationalement reconnu. Il enregistre en 1986 en Jamaïque le plus grand album de reggae africain, Jerusalem.
En 1992, il sort Masada et renoue avec la scène parisienne. Nombre d’albums, de concerts et de combats suivront. Cette année, sur la grande scène de la Fête de l’Humanité, il nous promet de nous enivrer sur les rythmes du reggae.