Chronique écrite par Polo le lundi 26 janvier 2004 - 25 141 vues
Vous l’attendiez tous autant que nous, le premier album de la révélation dancehall 2003 est enfin arrivé dans les bacs et nous offre 18 titres plus un cd bonus mégamix. Accompagné de son producteur Don Corleon, le jeune dj développe dans ce disque, toutes les finesses de son style résolument original, le tout sur des rythmiques bétons concoctées par le Don.
Sur cet album on retrouve beaucoup de ses hits, « Sweet to the belly », « Pussy Jaw », ou encore « New Millenium » et « Why yu doing it (part 1/ part 2) » avec Wayne Marshall. A noter aussi un featuring de Kardinal Offishall, rappeur canadien toujours aussi bon.
Pour les riddims, toujours du lourd, que ça soit les classiques, good to go, krazy, mad ants,…, ou les originaux, comme celui du morceau « Tattoo », très influencé 2 step et jungle londoniennes avec un flow rappelant Busta Rhymes. On retrouve aussi une référence au rappeur dans le morceau « Robbery » où il parodie un de ses refrains « this ain’t serious » avant d’expliquer comment il a dépouillé tous les dj’s et chanteurs jamaïcains’. Les influences du rap américain se retrouvent aussi dans les riddims comme pour le « Good inna clothes », morceau dédié aux demoiselles. Les titres « Sen on » pour se mettre high, et « Way we roll », permettent à l’artiste de nous donner un autre flow, plus doux et chaleureux, alors que sur le « Pussy jaw », son flow retrouve tout le côté ruff du ghetto jamaïcain.
Assez déroutant pour les dancehalls fans trop habitués aux rimes basiques, son flow est envolé, on pourrait le comparer à un celui d’un Archie Shepp très énervé sur un morceau de free-jazz. Vybz Kartel n’est pas carré, métrique, il survole le riddim, se pose une seconde sur un temps puis se décale à nouveau. Il peu chanter et quand il toaste, ses flows possèdent des mélodies riches, originales ; essayez de suivre les tonalités de sa voix un peu nasillarde, vous verrez, il se posera rarement où vous le pensiez.
Pour finir, Vybz Kartel vous offre en bonus un mégamix de 12 minutes avec une apparition de Ward 21. Dans une ambiance de sound system, le dj lache des lyrics sans interruption et en prise directe. On remarquera le « shot inna head and inna belly », clash version du « Sweet to the belly », l’avalanche de lyrics finissant calmement sur des flows plus chantés, dédiés aux sistas.
17 réactions
Up to di Time déchire, mais Kartel pose mieux sur les bads riddims!
Certains morceaux manque de chant et de toaste mais la plupart démonte!
stop mistalking on him.this nigga kills n' his lyrics kills.i like the way he spits his lyrics .up 2 di tiempooo
ka ou ka di la puppa sa yin ki malad!!An futur star du dance hall ki la èvè zot!!!
ka ou ka di la puppa sa yin ki malad!!An futur star du dance hall ki la èvè zot!!!
bof... bof... a ecouter avec un bon efferalgan 1000
REACTIONS
17 réactions
Appréciation générale :
franchement bof l'album. c est pke il a le buzz autour de lui, la hype que ça fait du bruit mais ya pas de koi les riddims sont pas terribles, tout se ressemble pas vraiment d'originalité, bof.
puuuuuuuure tuerie cet album ca mérite bien un 6 ou 7 étoiles sur 5 !!!!!!! "up2di time and up2di sky" nous racconte Kartel, et bien là pour le coup j'y suis bien propulsé, au ciel !!!!!!!
un brand new album à se procurer de toute urgence !
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