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Album: SIZZLA - Best of - The Journey

SIZZLA

Best of - The Journey



Date de sortie :
23/06/2008

Label :
Greensleeves

Tracklist :
01. One Of Those Days (Dry Cry)
02. Praise Ye Jah
03. The Solution
04. Good Ways
05. Solid As A Rock
06. Take Myself Away
07. Africa Prepare
08. Thank U Mama
09. Be Strong
10. Really And Truly
11. One Love
12. Give Me A Try
13. Haven't I Told You
14. Ain't Gonna See Us Fall
15. Like Mountain
16. Rise To The Occasion
17. Show More Love
18. Thanks And Praises
19. Love Is Devine
20. Where Are You Running To ?
21. Rastafari Teach I Everything
22. Black Woman And Child

+DVD


Artiste lié :
  • Sizzla
  •  Son à l'écoute


    CHRONIQUE


      Réactions 
    (17)   
    Chronique écrite par François-Xavier Rougeot
    le mercredi 25 juin 2008 - 37 553 vues


    Le concept de compiler les meilleurs titres de Sizzla n'est pas nouveau, tant Miguel Collins s'est montré dispendieux (46 albums ou compilations largement inégaux en 13 ans depuis "Burning Up" en 1995). "The Journey" n'est pas (tout à fait) estampillé VP Records, déjà à l'origine de deux projets similaires convaincants ("The Story Unfolds" et "Words Of Truths") au début de la décennie, mais Greensleeves, désormais filiale. L'attrait de "The Journey" réside en son DVD bonus, avec un documentaire réalisé par RETV au sein même de Judgement Yard, le fief de Kalonji, niché dans les hauteurs verdoyantes d'August Town.

    Ce DVD, qui contient par ailleurs deux clips (Thank you mama et Rise to the occasion), nous ouvre les portes... vert-jaune-rouge de sa communauté, où anciens et enfants se côtoient. La visite de ce calme lieu de vie, juché à flanc de colline, est entrecoupée d'extraits musicaux (concerts ou sound-systems) et d'une interview où "Dada" apparaît entouré de ses "brethren", dont les singjays Joseph Shepperd et Bobo David. Entre deux recettes de cuisine du "chef" de Judgement Yard ou les rencontres furtives mais attendrissantes de Tallis et Mama Lou, ses parents, on découvre un Sizzla détendu et souriant. Hilare, même, lorsqu'on lui demande ce qu'il ferait s'il était élu premier ministre ou président l'espace d'un jour : "Je préparerai tout, tout de suite, pour rentrer en Ethiopie! Direct !" "Un homme sans nation ni terre n'est rien du tout", ajoute-t-il plus gravement. Le reportage s'achève par un bouillant acapella de "Stage show", avec Kalonji au coeur de la mêlée.

    Une seconde interview, effectuée l'an dernier par le DJ londonien Robbo Ranx à Judgement Yard, densifie le propos. 35 minutes d'un échange riche, où Kalonji évoque, entre autres, son ouverture sur le marché US par le biais de ses collaborations avec Jay-Z, Foxy Brown (Come fly with me), Damon Dash... Il fronce les sourcils, s'énerve même, lorsqu'il s'agit de répondre à son interdiction de se produire outre-Manche, au "Queen's land". Sizzla ne s'arrête plus. Il retient le caméraman : même la pluie torrentielle qui s'abat subitement sur Judgement Yard ne le stoppe pas. "It's natural !", lance-t-il, s'éclipsant finalement.

    Ce DVD synonyme de voyage initiatique au sein de l'univers de Sizzla offre davantage de relief aux 21 titres sélectionnés par Frenchie, tous roots, mis à part l'excellent r'n'b Give me a try, pièce maîtresse de "Rise To The Occasion" (2003, Greensleeves). Outre une poignée de titres plutôt récents (The solution, sorti cette année sur le Paradise riddim, Africa prepare sur le Black board riddim, Show more love sur le Africa riddim, et Like mountain), "The Journey" ne réunit que des classiques. Les incontournables contemporains (Haven't I told you, Be strong, Thanks and praises...) font écho aux morceaux fondateurs de la carrière de Kalonji (Praise ye Jah, Black woman and child, Good ways, Love is divine...), formant ainsi un panachage complet et plaisant de sa discographie. Restera toujours les absents du tracklist… On peut citer, pêle-mêle, les perles de "Da Real Thing" Why should I et Solid as a rock, ici préférées par le fédérateur Thank you mama et le sublime Just one of those days, ou encore les indiscutables Dem a wonder et Taking over. On pourrait regretter, aussi, que quelque opus (sous-cotés ?) de Kalonji ne comptent aucun représentant au sein de ce tracklist, notamment "Speak of Jah" (2004), où figure le terrible Vision, "Bobo Ashanti" (2000, The world), ou enfin "Good Ways" (1999, Mockries and phrase).

    17 réactions

    Salut DaDDyCoCo. Ouaiche, je les ai tous vus ceux que tu cites : Capleton, Jah Mason, Dub Inc, mais aussi Anthony B (grosse clak en concert !!), Gentleman, Turbulence, Junior Kelly, Beenie Man... Ils sont tous excellents, mais je trouve que Sizzla reste le meilleur. Il arrive à donner une autre dimension au concert. Il tient ses chansons plus longtemps que Capleton, il est plus rugueux que Jah Mason, plus pro que Dub Inc... Bref, il les surpasse tous !! Musicalement je parle. Et puis quand tu vois sa prestation et la manière dont il soulève la salle, tu peux que t'incliner je trouve...

    Blessed sizzla is the best in ragga respect man mankora PERU

    Tom...Capleton est pas mal non plus niveau énergie en concert et si tu l'as pas encore vu je te conseille fortement d'aller voir Jah Mason...C'est pas encore le même niveau mais il apprend vite le "jeunôt"...Dans un autre registre courez voir Dub Incorporation...Ils sont en tournée dans toute la France et c'est trop bon!!JUMP UP AGAIN!!!! Arrrrghhh!!!

    L'éternel débat sur Sizzla...C'est difficile de se positionner avec cet artiste qui agace par moments mais qui a finalement su se montrer indispensable au reggae dans son ensemble...Alors bien sûr son envie de plus en plus pressante de toucher le public américain le fais pencher vers son côté sombre, son homophobie est forcément dérangeante (même si c'est loin d'être le seul dans ce cas) et sur ces 46 albums il y a quand même un nombre incalculable de grosses daubes mais je pense que tout le monde s'accordera à dire que ce mec est capable sur une chanson de mettre tout le monde d'accord...Quand on voit la tracklist de ce best of, c'est quand même du très lourd!!! Le talent n'excuse pas tout loin de là mais ce gars a quand même de l'or entre ces mains...Bless

    Bob et consorts doivent se retourner dans leurs tombes avec des "artistes" où pûtôt gangster comme sizzla, l'hypocrite et le mouvement bobo qui est ridicule.


    REACTIONS


    17 réactions
    Appréciation générale :

    Gueuler dans un micro, vous appeler çà du reggae?!!!! Rien à voir avec Rastafari mais plûtot du côté du gangsta

    En même temps, je suis pas objectif !
    PS : Speak Of Jah, sous-côté ? L'album est monstrueux, et si je devais en sortir une seul chanson, ce serait... Speak Of Jah !!!
    pourquoi ? parce que :
    Jah loooooooooooove
    Is aaaaaaaaaaall
    we haaaaaaave !!!!

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