Tracklist :
1. Fling it gimme
2. Sonia
3. Solas
4. Dub ina Babylon
5. Version ina Babylon
6. A prayer to Thee
7. Version of prayer
8. Boy in long pants
9. Boy in long pants Part. 2
10. Bongo red
11. Bongo version
12. Beautiful locks
13. Sufferation version
14. Roots natty
15. Rearrange
16. Mister baldwin
17. Mister baldwin Part. 2
18. Big boo boo day
19. Boo boo day version
20. Pretending 12
21. Don't fool the Young girls
22. Don't fool the Young girls Version
23. Happy man 12
Chronique écrite par Smaël Bouaici le vendredi 25 janvier 2008 - 10 586 vues
Déjà sortis par le label Sankofa Blackstar en 2005 (au tracklisting identique), les singles des Gladiators version Studio One jouissent cette fois d’une sortie chez Heartbeat, le label qui se partage avec les précieux londoniens de Soul Jazz le catalogue de Clement Dodd. On revient ici à l’origine du groupe qui a fourni le plus de hits dans les 70 ‘s jamaïcaines derrière les Wailers. Bien évidemment, Albert Griffiths, le lead-singer, est aux contrôles des paroles, tandis que son pendant instrumental Clinton Fearon fait ses armes avant de connaître la carrière que l’on sait. L’histoire a ses détours impénétrables : Clinton Fearon a remplacé David Webber juste après le premier succès du groupe (Hello Carol), ce dernier souffrant de démence mentale à la façon de Don Drummond ou Junior Byles..
Ce disque comprend une dizaine de titres des Gladiators, doublés de leurs dubs. Parmi eux, une kyrielle de tubes que l'on connaît tous, Bongo Red, Rearrange ou Roots Natty, mais ce ne sont pas les mêmes versions. Il s’agit de la production de Sylvain Morris, ingénieur du son du Studio One. Alors oui les célèbres refrains « Dreadlocks the time is now », « Iman don’t want to get mix-up » sont là, mais les instrumentaux sont sacrément modifiés. Parce que la plupart des gens ne connaissent ces tubes que dans leur version Virgin Front Line, le label qui a signé les Gladiators en 1976, et qui a fait leur popularité. Le fossé est aussi grand qu’entre les versions de Catch A Fire de Lee Perry et celles de Chris Blackwell, mixées à Londres. Linton Kwesi Johnson, en connaisseur, définissait l’album des Wailers comme du « reggae international ».
Le même traitement sonore fut appliqué aux morceaux de la bande d’Albert Griffith. LKJ encore : « Il intègre des éléments provenant de diverses musiques populaires internationales, du rock, de la soul, du blues, du funk. Ces éléments en ont facilité l'acceptation par le marché international. Au lieu de mettre l'accent sur le couple basse-batterie, le mixage de cet album est plus aigu, moins lourd. L'emphase est plutôt placée sur les guitares et autres instruments d'appoint. » Résultat, aujourd’hui, à chaque concert des Gladiators, Albert Griffiths n’a même pas à se fatiguer à chanter les refrains. Le public connaît les mots par cœur. On touche ici à une évolution profonde du reggae, façonné pop par les ingénieurs du son anglo-saxons. Les puristes et Chris Blackwell pourront débattre du sujet indéfiniment.
1 réaction
Bcp d'imprecisions dans ce papier. Le son roots rock reggae incarné par les Glad n'est pas un descentrement par rapport a l'identité jamaiquaine du reggae mais plutot son âme, son essence, tel que défini par les codes "roots" établis dans les 70's.
REACTIONS
1 réaction
Appréciation générale :
Bcp d'imprecisions dans ce papier. Le son roots rock reggae incarné par les Glad n'est pas un descentrement par rapport a l'identité jamaiquaine du reggae mais plutot son âme, son essence, tel que défini par les codes "roots" établis dans les 70's.
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