L’Orchestre d’Hérouville est rarement là où on l’attend. Après sa surprenante collaboration avec l’artiste de musiques électroniques Ybrid pour « Requiem ex machina », il collabore cette année avec Khalifa, autre artiste originaire de la région. Rencontre inattendue entre Khalifa, accompagné de son groupe de reggae Positive Radical Sound et l’Orchestre d’Hérouville, en petite formation symphonique, dirigé par Norbert Genvrin.
Premier artiste français depuis Serge Gainsbourg a travailler avec le célèbre duo jamaïcain Sly et Robbie pour la sortie de son premier album solo en 2008, Khalifa souhaitait le revisiter sous une forme plus organique.
L’occasion était trop belle : faire sonner dans le théâtre d’Hérouville, les riddims d’un groupe de reggae, fer de lance de la scène nationale depuis une dizaine d’années avec la richesse harmonique et mélodique qu’offre un orchestre de 20 musiciens, déjà rompu à l’exercice délicat des confrontations stylistiques.